Il est plus facile de récolter les algues qui flottent dans les baies que d'attendre qu'elles s'échouent. Surtout lorsqu'elle s'engouffrent dans les ports comme à St Francois; Pour les contenir en attendant le ramassage il faut utiliser des barrages flottant du type ce ceux qui sont stockés dans les hangars pour un plan POLMAR marrée noire. Faudrait juste rajouter une couleur , "brune" aux textes réglementaires pour y avoir accès ! C'est une histoire sans fin mais ca donne du boulot à plein de gens. En général ce n'est pas les ouvriers municipaux qui manquent mais le matériel dédié. Il faut leur donner la formation requise et raviver leur motivation. Il faut également nettoyer toutes les plages contaminées par des échouages anciens. La priorité serait donnée à celles qui mettent en péril la santé des riverains par l'émanation du H2S. Même à faible dose sur des mois les effets sur la santé seront perceptibles .Il y a du boulot et il sera nécessaire de faire un planning correct ! Certaines plages sont accessibles par la terre et d'autres comme la baie Olive par exemple, que par la mer.  Je pense qu'il faudrait privilégier le transport maritime pour ne pas engorger le trafic routier dans le cas d'une valorisation. Il faut également limiter le prélèvement de sable en utilisant des outils adaptés du genre fourche et non pas les godets standards. Les déposer au sec en retrait de la plage envahie pour séchage au soleil détruit le littoral et pas nécessairement à l'endroit de la ponction. Il est nécessaire de récupérer le sable après par criblage et le rendre à la plage. Une autre solution simple à court terme,  est de les enfouir à l'arrière de la plage, les cocotiers nous seront reconnaissants. C'est ce qui est fait au Mexique. Vu les volumes à retirer et le manque de place pour le stockage séchage le mieux serait de les envoyer par le fond. On récolte les algues flottantes dans les baies ainsi que celle déjà échouées sur les plages en fin de décomposition. Le principe d'éradication , vu l'urgence de la situation, serait de broyer les algues pour les rendre submersibles et les couler au large ( en compagnie des boues de la dragueuse actuellement en action dans le port) . C'est seulement lorsque les unités de traitement , séchage compactage etc. seraient prêtes à terre qu'on pourra les récupérer et valoriser.

Une possibilité aussi c'est l'éradication chimique par des anti-algues répandus par voie aérienne. L'équivalent des produits dispersants pour le cas du pétrole. C'est la solution ultime bien plus polluante que le broyage mécanique, mais si BASF ou même MONSANTO ont des trucs de prêt ...devant l'horreur de la situation ...A essayer pour les plaques dont on connait avec certitude la destination ou plus si nécessaire.

1 Algues flottantes dans les baies

Le ramassage doit être organisé par les municipalités et chaque commune impactée doit accéder au matériel. Un groupage par intercommunalité est indispensable vu le coût du matériel spécialisé.. Les algues étant poussées par les Alisés St Francois est souvent servit avant Ste Anne . Il faut une unité de surveillance. On repère facilement l'arrivée des algues au large. Avec des barrages flottants on peut les diriger dans les lagons et les contenir après passage de la caille. Ca nous donne le temps de toutes les ramasser dans les lagons où l'eau est moins agitée avec les engins présentés plus loin.

1.1 Barrages flottant de retenue

En face de la gendarmerie de Ste Anne à 10h45 Dans l'après midi vers 14h elles étaient flottantes dans la baie	Entrée du port de St Francois, filet flottant posé au frais d'un particulier. Largement le temps de ramasser les algues	Protection totale. On n'en demande pas autant

Fabricant européen de tout type de barrage flottant, anti méduse ou pollutions industrielle	Ceux pour plan POLMAR en stock chez la SARA, EDF et Phares et Balises . ( Obligation légale  )	Modèle parfaitement étudié pour les sargasses. Elles résistent à un courant d'eau grâce au grillage.

1.3 Engins de ramassage

Le plus simple serait d'utiliser des engins flottants autonomes. Le marché mondial en est submergé tout comme les polluants!  Le problème de la pollution maritime ne date pas d'hier et sont traitement est une des priorité d'avenir. On a intérêt à réagir et débloquer des fonds pour le matériel et les formations au plus vite et ne pas attendre la fin de l'année car nos plages, une partie de notre tourisme et la santé de beaucoup de monde sera lourdement impactée.

1.3.1 Récolte algues entières avec  machine flottante navette de transfert:

Technologie mono coque à aubes  avec navette de transbordement. Plus rien est à inventer .....
Petites unités à faible tirant d'eau avec panier	Modèles déjà disponibles ou en développement chez une société française http://www.cdoinnov.fr/ qui va mettre au point un système global de ramassage et transport	disposer d'une flottille conséquente

L'entreprise INDIENNE CLEANTECH située à Mumbai dispose d'une multitude de modèles disponibles à l'importation dont certains sont exposés ci-dessous. Les engins type  skimmer ont l'avantage de travailler en continu. Allez sur leur site et demandez un devis. En intercommunalité ca doit passer.

Solution immédiate à prix défiant toute concurrence utilisée en eau douce pour les jacinthes. C'est pas en chinois ....

1.3.2 Solution endogène ( pour plus tard )

On aura besoin aussi de petites unités pour les finitions. L'idée est une flottille de skimmer flottant à fabriquer sur place en alu marine. On peut les déplacer avec un jet-ski, petite barque , catamaran ou pédalo dédié. Une fois plein, on les gares à coté de la barge collectrice ou de broyage. Aidée d'une petite ils sont vidés en ouvrant  la trappe arrière comme pour un casier de pêche puis on les repose sur l'eau. Des journées d'action civique auraient du succès. On pourrait utiliser des pédalos pour sensibiliser les enfants. Aujourd'hui récolte dans la baie de Ste Anne ! Qui va en ramasser le plus ?

Catamaran dédié construit à partir de flotteurs alu ou plastique sur place	d'après une idée de l'association amphitrite.gp@hotmail.com	Fabricable sur place avec des flotteurs alu importés Roue à aube à l'avant . Le panier est en dessous

1.3.4 Récolte algues entières avec machine amphibie. 

Suivant la configuration de la plage il n'est pas toujours possible d'accéder avec un engin flottant. L'amphibie est une excellente solution. Certain engins ont des portée très importantes . On peut amener les machines avec une barge. Il y en a gwada.

Modèle amphibie passe partout	c'est utilisé où ?	A poser sur terre ou sur barge

Il existe en gwada des engins amphibie utilisés pour récurer les canaux d'évacuation des eaux. On en a vu un longtemps à la Riviera.

Les algues flottantes sont en général assez propres et peuvent être utilisées pour une valorisation ultérieure. Si les volumes ne sont pas absorbables on peut les destiner à une immersion au large mais préalablement il faut les broyer.  La fonction du broyage est de rendre les algues submersibles pour qu'elles coulent au fond.   La soupe est aussi utilisable pour un usage de valorisation, elle est vendu en Inde comme fertilisant . La forme liquide est préférable car elle favorise le transfert. Je pense que pour les algues on pourrait développer un broyeur à engrenage très simple. Il faut exploser les petites billes qui permettent à l'algue de flotter .Mais dans l'urgence vaut mieux utiliser un modèle fiable et dispo sur le marché comme illustré dans news013 . Une fois broyée la soupe sortirait directement vers les navettes de transport avec la pression de broyage.

2 Broyage des algues

2.1 Essai de submersibilité:

2.2 Déchiquetage direct pour algues flottantes

Outil de broyage à marteaux

Dans le cas de sites irrécupérables ou sans valeur halieutique comme le port ou la darse on pourrait directement déchiqueter avec les outils utilisés pour le fauchage le long des routes ou dédiés . Une fois saccagées et dégazées la bouillie coulerait directement. Ces outils peuvent être fixés sur les engins précédemment présentés. Bateaux ou pelles amphibies. A St Francois on attend qu'elles coulent d'elles même mais avant on passe par une phase de dégagement de H2S ce qu'on évite avec le déchiquetage. Mais ces nutriments dopent la production de phytoplancton et de quelques espèces aquatiques, en augmentant la turbidité et la sédimentation, ce qui prive le fond et la colonne d'eau de lumière et peut causer l'anoxie périodique ou chronique du milieu, en favorisant des biofilms bactériens et des bactéries dont certaines pouvant sécréter des toxines.

2.3 Ramassage et broyage par tuyau suceur.

Le ramassage avec un tuyau suceur peut être très intéressant car on fait 2 opérations en même temps. Ramassage et broyage. Ca demande  plus d'énergie et ramasse plus de sable mais ca déchiquète les algues si on utilise des pompes centrifuge qui feraient office de broyeur. Une solution facile à mettre en œuvre. Il suffit d'adapter la pompe en bout de bras de la pelle ou à l'arrière avec une pompe péristaltique pour amorcer. C'est une solution utilisable aussi pour les algues échouée. Sans doute moins destructeur pour le sable que la solution actuelle au tracto pelle !!!

3 Problème du sable de nos belles plages 

Le mal est déjà fait depuis longtemps On a laissé piller les plages pendant des décennies et certaines ont totalement disparues comme l'anse à la barque. Bois Jolan est en survie . De même au galbas ou un papy récoltait avec son bœuf pendant de nombreuses années au vu et su de tout le monde. Un camion de 10 m3 tous les 2 jours . Le désensablement du port avec vente du sable retiré a sonné le glas de la plage du clubmed coté Ste Anne.  On a même remblayé avec des vieux poteaux EDF !!!! Une douzaine de cocotiers ont les doigts de pied à l'air et la prochaine houle va les achever La machine a fabriquer le sable de corail est le poisson perroquet (exterminés) qui digèrent du corail ( en voie de disparition). Vaut mieux en faire venir par la suceuse du large et le redéposer sur les plages saccagées , c'est beaucoup plus rentable. Il faut faire vite car les cocotiers ne repoussent pas aussi vite.

Entrée du clubmed , le sable s'en va , les palmiers tombent et on remblai avec des gravats de béton !!!	Quantité de sable produite est estimées en moyenne à une tonne par hectare, par an et par individu adulte !!!	Plage du bourg de Ste Anne en 1974

Entrée clubmed vue vers Ste Anne Ca vous donne envie de revenir ?	Résultat au bout de 40 ans d'une construction avec le sable de la plage !

Résumé 

Pour faciliter et diversifier les opérations il faudrait 2 ou 3 unités à fonction différente. Récolte, broyage ou non, transport au large ou dans les centres de traitement. Le bâtiment présenté dans la news013 cumule les 2 premières fonctions, récolte et broyage et pourrait être retenu avec une dimension plus modeste. Il n'est pas nécessaire de le faire en continu mais disposer de plusieurs unités indépendantes.

4 Unité de broyage et transfert.

Le broyage se fera de préférence en mer , car pour faciliter l'opération il faudra sans doute rajouter une proportion d'eau de mer et ensuite la retirer pour réduire les volumes.

Une idée du bateau broyeur:

Pousseur modifié	Vue 3D

L'unité de broyage devra être installée dans la soute du bateau, donc beaucoup plus bas que sur les 2 dessins. Pour limiter le levage des algues récoltées à déposer dans l'entonnoir ca permet aussi d'augmenter la stabilité . Les plots de maintient permettent d'ancrer le bateau sur les lieux de ramassage . La profondeur doit être choisie en fonction des tirants d'eau des navettes de transport ou à la sortie des baies .Le liquide sort par le flexible manœuvré par la petite grue à l'arrière.

5 Navettes de transfert:

5.1 Pour le transport des algues non broyées

Un bâtiment tout approprié serait une barge de débarquement d'occaz , surplus US etc c'est pas les modèles qui manquent !!! L'ouverture frontale permet, une fois à terre, de décharger le matériaux avec un tractopelle ou un chargeur pour l'opération suivante.

5.1 Pour le transport des algues broyées vers le large

La destination est :  les fonds du large. Les barges pour le transport des boues de draguage sont toutes indiquées . Le fond du bateau peut s'ouvrir et libérer la mixture. Elle peut être autonome ou tirée par un bateau tracteur.

Le contenu liquide est répandu par écoulement venturi bateau en marche	s'ouvre en 2 dans la longueur ?	non autonome, ouverture par le fond

Une ébauche de solutions qui pourraient être adoptées. Il y en a plein d'autres bien sur. Ca va coûter beaucoup de boulot et une fortune,  bien plus que ce qui alloué actuellement. Le traitement du problème sera certainement assuré dans un lointain avenir. ( quand il y a des subventions les industriel de poussent au portillon ) C'est un problème qui concerne tout le golfe du Mexique et n'oublions pas c'est un nouvel or brun.

Ce qui nous concerne dans l'immédiat ce n'est pas l'avenir mais le présent vécu de tous les jours pour les gens exposés. On s'inquiète pour notre santé.  Personne ne souhaite faire partie des cobayes pour l'expérience en grandeur réelle de l'exposition à faible dose mais longue durée au H2S . On a déjà donné pour le chloredécone et son doublement des cancers de la prostate ! Cette fois ce sera quoi ? Quid du principe de précaution ? Loi Barnier

Du sérieux, bien protégés mais sous équipés	Il y a de la place pour faire sécher à la Gabarre et à l'aéroport

Pourquoi n'y a-t-il pas d'intervention du RMA comme en Martinique aux endroits ou les émanations de H2S empoisonne les gens. A partir des relevés de Gwadair par exemple. ( Ceux de l'ARS, qui est un organisme d'état, nous laisse douter sur son sérieux en oubliant les relevés de Ste Anne en juillet . Ils ne sont pas négligeables je peux en témoigner Rappelez vous le nuage radioactif de Tchernobyl qui c'est arrêté à la frontière . On a osé mentir impunément à 60 millions de français, alors en gwada on ne va pas se priver ) Des barrages flottants sont disponibles à la SARA et on peut fabriquer sur place et très vite des fourches pour des chargeurs pour limiter les dégâts sur le sable. Il faut ramasser et dégager sur des sites en campagne les algues en putréfaction comme conseillé par le HCSP. Si on se limite aux sites proches des villes le volume est raisonnable. Quitte à refaire la semaine suivante. Après échouage on a un délai de quelques jours avant l'émanation de H2S . On ramasse bien les ordures plusieurs fois par semaine. C'était pourtant bien parti en 2014 avec le rapport de la DEAL pourquoi ne pas avoir donné suite aux recommandations on en serait pas là !

Autre remarque: L' Europe à payé en 2011 une étude complète de ramassage des algues échouées pour la municipalité de TRELLEBORG en Suéde. Tout le travail était fait et pourquoi on n'en a pas tenu compte ?

Les hommes sont présents, militaires ouvriers municipaux en surnombre. Beaucoup de mairies ne sont pas impactées et en intercommunalité , elles peuvent prêter des agents. Beaucoup de monde est en vacance et plein de gens volontaires sont prêt à aider. . En cas de cyclone on fait de la réquisition de matériel, tractos , camions etc mais il faut faire un arrêté conforme à une décision que nos ministres ne veulent pas prendre.

 La nature le fera peut être à notre place, j'attends avec bonheur le passage ( au large) d'un cyclone qui poussera et explosera les algues pourries

mais même eux se dégonflent DANNY , ERIKA  FRED GRACE HENRY prévu pour  2015 ....

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 new014 ramassage au large                        news015 valorisation locale